Oui, je le pense vraiment.
Souvent à travers le temps, le regard, un schéma se met en place, des lignes temporelles se nouent d'autres se dénouent.
Avec nos perceptions imparfaites et limitées, notre conscience est perdue dans un brouillard où la logique (dite « rationnelle ») s'égare. Mais le passé est dans le présent, de même que le futur. Sur une situation donnée, certains facteurs sont déjà en place. Ces facteurs vrais mais pourtant inconnus à nous sur l'instant sont néanmoins effectifs.
Le ressenti intuitif prend le relai. C'est quelque chose d'animal. Mais chez l'Humain, d'inextricablement lié à la rationnalité.
Ce point de vue n'exclue pas le libre arbitre. Peut-être que certains choix sont déjà décidés dans le futur. Le temps, à mon avis, est beaucoup plus relatif qu'on ne le pense dans notre confort.
nous jouons la comédie sociale, tout en cherchant la porte de sortie
A-t-on une autre possibilité ?
Les mœurs évoluent sans que l'on s'en rende compte.
Le fait d'avoir une vision claire de notre environnement et de notre actualité temporelle n'empêche pas que chacun ait un avis personnel sur le chemin à suivre.
La question à laquelle je pense du coup c'est d'essayer de comprendre à quel moment la complexité devient trop complexe pour que notre langage, dans le sens perceptif, n'est plus à même d'assurer une certaine tranquillité. Tranquillité nécessaire à la paix et à l'échange fructueux.
Jouer la comédie sociale, c'est admettre que justement, l'autre, n'a pas forcément la même vision des choses.
Dans le processus de communication, il est nécessaire je pense, de donner des « signes de politesse » qui prouvent à l'autre que nous ne sommes pas dans une attitude hostile.
Un langage commun. Construit dans le temps.