Le lien que tu proposes vers un article du Monde, est nettement plus nuancé et argumenté que ce vague nombre que tu citais.
Je peux y lire:
"Le seul produit réellement neurotoxique est l'alcool, qui attaque directement les membranes des cellules cérébrales, précise le psychiatre Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital universitaire Paul-Brousse, et coauteur de Addiction au cannabis (Médecine-Sciences Flammarion, 2009). Le tabac, le cannabis, l'héroïne et les autres drogues ont en commun de perturber le fonctionnement de récepteurs qui modulent la transmission dopaminergique. Ils agissent ainsi sur les voies de la récompense, de la gestion des émotions, de la motivation..." Un mode d'action qui, selon l'addictologue, explique la particulière vulnérabilité à ces produits dans l'adolescence.
Les dégâts de l'alcool sur le jeune cerveau sont les mieux connus, grâce à des expériences sur des modèles animaux et des études cliniques. Il a ainsi été établi que l'alcoolisation précoce, sous forme de "bitures express" (binge drinking des Anglo-saxons), entraîne des lésions anatomiques, et notamment une réduction du volume de l'hippocampe, une petite structure qui a un rôle majeur dans l'apprentissage et les processus de mémorisation. Mickaël Naassila, qui étudie le cerveau de centaines d'étudiants en collaboration avec une équipe britannique, s'attend aussi à trouver chez les binge drinkers une hyperactivité dans les noyaux amygdaliens - impliqués dans les émotions - et un retard de maturation cérébrale.Contrairement à toi, jusqu'à preuve du contraire, j'ai travaillé de nombreuses années dans un hôpital psychiatrique, ou étaient notamment "traités", en désintoxication, des patients toxicomanes et des alcooliques (idem).
A moins d'un terrain propice (malheureusement) à développer une maladie psy
chez un consommateur occasionnel, je n'ai jamais constaté de dégâts irréversibles en ce qui concerne le cannabis.
J'admets cependant, que la consommation régulière, et donc problématique (quantité et fréquence) de cannabis, dans certains cas, peut être dommageable, comme je reconnais, toujours dans ce cas, que contrairement à la croyance populaire, "un petit joint lorsqu'on ne se sent pas bien" (moral), ne va rien résoudre, que du contraire, va augmenter les symptômes dépressifs une fois l'effet apaisant terminé, donc, à éviter, idem pour l'alcool etc...
Je suis tout à fait, contre la consommation du cannabis pour ce qui concerne les ados, jeunes, tant qu'ils ne sont pas adultes, ce y compris, la consommation du produit en leur présence !!
Par contre, la consommation occasionnelle, pour une personne adulte en bonne santé mentale, ne me semble pas poser de réel problème, si j'en crois la santé intellectuelle des personnes qui en ont consommé de temps en temps, et ont un cursus universitaire ou supérieur, tout à fait honorable pour le moins.
Par contre les joints, et donc la combustion, c'est franchement à éviter.
En ce qui concerne l'alcool, lui,
terriblement toxique, je peux te dire que j'ai souvent espéré qu'on puisse montrer de visu, à des personnes ayant une dépendance à ce produit, ou des jeunes en abusant, ce que moi j'ai vu !!
Les dégâts énormes méconnus par la toute grande majorité de la population, et cachés volontairement à ces derniers !...
Je peux assurer à n'importe qui, qu'il se calmerait très très fortement sur sa consommation.
Donc, si tu veux t'attaquer à un produit dangereux, dont la consommation est favorisée d'une certaine manière et par intérêt par l'état, tu connais maintenant la cible à choisir; tu peux également t'attaquer au tabac, la malbouffe, les polluants...
Commence en t'informant:
ici