Le souvenir des événements de la nuit, ne me laissant pas en paix, je décide de passer à l'action, et tel un disciple du Grand Sherlock, je me rends dans le couloir du premier étage, à la recherche d'un indice susceptible, de m'aider à élucider cette étrange affaire.
Celui-ci a tout de son aspect habituel avec son papier peint désuet, les traces d'humidités au plafond, et j'ai beau scruter le plancher, je ne reléve pas la plus petite trace laissée par notre (nos ?) visiteur(s) nocturne(s).
L'une aprés l'autre, j'ouvre alors les portes des diverses piéces adjacentes, mais là encore, je ne décelle rien d'anormal; dans la salle-de-bain, comme dans les chambres des enfants, tout semble à sa place.
Par acquis de conscience je regarde sous les lits et j'ouvre les armoires une à une (avec à chaque fois un petit pincement au coeur , en m'attendant presque à voir apparaitre quelque fantôme comme un diable surgissant de sa boîte...).
Mais non ! Rien de rien ! Tout est absolument normal ...
Cependant, arrivé au bout du couloir, lorsque je jette en coup d'oeil à la porte du grenier située en haut d'une derniére volée de marches, je constate que, de maniére totalement inhabituelle, celle-ci n'est pas totalement refermée...