ILLUSIONS D'EFFETS D'ANGLES
2a- L'illusion de Poggendorff
Q: Lequel des deux segments rouges en bas à gauche se trouve dans l'axe de celui en haut à droite?
R: Celui du bas!
2b- L'illusion de Muller-Lyer
Q: Laquelle des trois lignes horizontales est la plus courte?
R: Aucune, elles ont toutes les trois la même longueur!
2c- L'illusion de Hering
Q: Les deux lignes horizontales rouges sont-elles droites et parallèles?
R: Oui!
2d- L'illusion de Zöellner
Q: Les droites sont-elles parallèles?
R: Oui!
Explication: Dans ces quatre illusions, nous avons:
- un élément "inducteur" qui provoque la déformation
- un élément "test" qui la subit.
Par exemple, dans la figure de Müller-Lyer, les pointes de flèche sont l’élément inducteur et les traits horizontaux, l’élément test.
Dans la figure de Poggendorff , les lignes verticales sont l’élément inducteur et les segments obliques, l’élément test.
Il s'agit
d'illusions d'effets d'angles:
Les illusions dues à des effets d’angles sont très nombreuses et elles sont sans doute parmi les plus spectaculaires. Les scientifiques se sont appuyés sur deux principes pour les expliquer.
Tout d'abord, nous avons tendance à sur-estimer les angles aigus et a sous-estimer les angles obtus. Nous avons qualifié ceci de principe d’orthogonalité, étant donné qu’il s’agit dans chaque cas d’une tendance à ramener l’angle vers un angle droit. Ce principe permet d’expliquer facilement les illusions de Zöllner et de Hering, mais il peut aussi s’appliquer à l’illusion de Poggendorff et à celle de Müller-Lyer.
Dans l'illusion de Zöllner, les lignes nous paraissent déformées à cause des petites lignes qui forment le graphisme secondaire.
Le second principe concerne la tendance que l’on a à surestimer les côtés d’un angle obtus et à sous-estimer ceux d’un angle aigu. Dans ce cas, l’illusion de Müller-Lyer pourrait encore servir d’exemple.