La réponse de Jean-Gabriel Greslé :
"Les deux documents ont en effet une typographie moderne, mais l’explication se trouve , manuscrite, au bas de la page 17: « This is a retyped version of F D R memo from D R J S ( ?) files » c’est-à-dire : « Ceci est une version retapée à la machine d’un mémorandum de F D R ... » le document page 20 paraît lui aussi recopié, peut-être sur le même type de machine, mais c’est tellement évident que je n’ai pas jugé nécessaire de le préciser. Cela dit, il est courant de joindre à des documents d’archive, trop abimés pour être reproduits, leur copie dactylographiée. Il s’agit heureusement de documents tirés, semble-t-il, des archives présidentielles de Franklin Roosevelt. De nombreux autres documents meurent de leur belle mort en devenant progressivement indéchiffrables.
Par ailleurs, le livre en question n’engage en aucune manière la Commission SIGMA, bien que ses membres aient accès à l’ensemble des documents présentés ainsi qu’à beaucoup d’autres. La Commission continue ses travaux qui ne sont pas dans le domaine public. Des conclusions ultérieures seront peut-être communiqués à la presse, peut-être pas.
Finalement, j’ai écrit dans l’introduction, page 12 : « Reste l’hypothèse, solide jusqu’à plus ample informé, que les documents sont pour la plupart authentiques... » Poser des hypothèses reste, en science, un excellent moyen de progresser. Une hypothèse, qu’elle soit vraie ou fausse, aura souvent des conséquences vérifiables et ce sont elles qui permettront de la conserver ou de la rejeter. C’est en particulier la méthode choisie au chapitre 12, page 194 et suivantes.
Un livre est un ensemble pas une accumulation de détails. Cela dit, cet ensemble peut fort bien être rejeté par veut, c’est même un droit imprescriptible."