Pour continuer sur la réflexion de Tartar :
L'équation de Drake et le paradoxe de Fermi prennent en compte dans leurs calculs la limite possible de la technologie. C'est à dire que la science n'exclut pas que la technologie n'ait pas forcément une emprise absolue sur les lois de l'univers. Concernant l'astronomie et l'astrobiologie et l'expansion possible d'une vie intelligente à travers la galaxie l'équation de Drake et le paradoxe de Fermi estiment en effet
dans l'absolu qu'il ne faut pas exclure la possibilité que le voyage spatial est peut-être impossible d'un point de vue physique sur de très longues distances.
Peut-on atteindre voir dépasser d'une façon ou d'une autre la vitesse de la lumière ?
Néanmoins ce postulat stricte va à l'encontre du sens de l'histoire scientifique qui jusqu'ici a réussi empiriquement à percevoir de nouveaux phénomènes naturels (rayons ; électromagnétisme ; microcosme ; etc), à les contrôler dans une certaine mesure, à les modifier, à les détruire ou à les créer, du moins pour beaucoup d'entre eux.
Subjectivement (?) on peut donc penser que ce cycle technologique suive toujours la même tendance …
Pour l'exemple des boucliers électromagnétiques générés par un vaisseau spatial qui protégeraient de certains rayons cosmiques on peut par exemple penser au champ magnétique terrestre généré par son noyau :
Le noyau terrestre la partie centrale de la Terre, qui occupe 17 % de son volume et représente 33 % de sa masse, environ. Il est essentiellement constitué de fer métallique mais comporte un peu de nickel et environ 10 % d'éléments plus légers (qui ne sont pas identifiés avec certitude). Séparé du manteau par la discontinuité de Gutenberg à 2 900 km de profondeur, il est constitué de deux parties : le noyau externe, liquide, et le noyau interne (ou « graine »), solide.
C'est dans le noyau externe qu'est généré le champ magnétique terrestre, par un mécanisme de dynamo auto-entretenue qui n'est pas encore complètement élucidé. Le noyau interne, qui s'est formé (et continue de croître) aux dépens du noyau externe par cristallisation, est constitué d'un alliage Fe-Ni plus pur que le liquide du noyau externe.>> Noyau Terrestre (wikipédia.org)Au moins pour les boucliers d'un éventuel vaisseaux spatial contre les rayons d'origines solaires, un moteur qui reproduirait le même processus mais à plus petite échelle ?
En ce qui concerne le rayonnement cosmique dans son ensemble en revanche il faudrait plus se pencher à mon avis sur la relativité (maîtrise de la gravité) ou sur la physique quantique (maîtrise sub-atomique) pour imaginer des boucliers.
Le rayonnement cosmique est le flux de noyaux atomiques et de particules de haute énergie (c'est-à-dire relativistes) qui circulent dans le milieu interstellaire. La source de ce rayonnement se situe selon les cas dans le Soleil, à l'intérieur ou à l'extérieur de notre galaxie. Certaines astroparticules qui composent le rayonnement cosmique ont une énergie qui dépasse 1020 eV et qui n'est expliquée par aucun processus physique identifié. Le rayonnement cosmique est principalement constitué de particules chargées : protons (88 %), noyaux d'hélium (9 %), antiprotons, électrons, positrons et particules neutres (rayons gamma, neutrinos et neutrons).
>> Rayonnement Cosmique (wikipédia.org)Toujours dans le même ordre d'idée (perception du phénomène naturel, contrôle, mutation, destruction, création) il y a le boson de higgs :
[Étienne Klein : la structure fondamentale de la matière : le boson de higgs / Thinkerview 2018]