"
L'indignation s'empare du monde"
"Ce mercredi soir, huit pays (La France, l’Italie, le Royaume-Uni, la Suède, la Bolivie, l’Égypte, le Senégal et l’Uruguay demandent une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
- Mahmoud Abbas: les États-Unis "sapent délibérément tous les efforts de paix"
"Par ces décisions déplorables, les Etats-Unis sapent délibérément tous les efforts de paix et proclament qu’ils abandonnent le rôle de sponsor du processus de paix qu’ils ont joué au cours des dernières décennies", a affirmé le président palestinien Mahmoud Abbas.
- OLP : Washington "disqualifié"
Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erakat, a estimé que Donald Trump avait "détruit" la solution dite à deux États. M. Trump a aussi "disqualifié les Etats-Unis de tout rôle dans un quelconque processus de paix", a-t-il ajouté.
- Hamas: Trump ouvre "les portes de l’enfer"
Pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, la décision du président américain ouvre "les portes de l’enfer pour les intérêts américains dans la région". Il a appelé les musulmans à "couper les liens économiques et politiques" avec les ambassades américaines, et à expulser les ambassadeurs américains.
- L’ONU "contre toute mesure unilatérale"
Le statut de Jérusalem ne peut être résolu que par une "négociation directe" entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, en rappelant avoir toujours été "contre toute mesure unilatérale". "Il n’y a pas d’alternative à la solution de deux États avec Jérusalem comme capitale d’Israël et de la Palestine", a-t-il ajouté.
- Jordanie: "une violation du droit international"
"La décision du président américain de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, et le transfert de l’ambassade des États-Unis vers cette ville, constitue une violation des décisions du droit international et de la charte des Nations unies», a estimé le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammed Moumeni.
- Turquie: "irresponsable"
"Nous condamnons la déclaration irresponsable de l’administration américaine (...) cette décision est contraire au droit international et aux résolutions de l’ONU», a réagi le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.
- France: "regrettable"
Le président français Emmanuel Macron a jugé "regrettable" la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem capitale de l’État d’Israël et appelé à "éviter à tout prix les violences". Depuis Alger, il a souligné "l’attachement de la France et de l’Europe à la solution de deux États, Israël et la Palestine vivant côte à côte en paix et en sécurité dans des frontières internationalement reconnues avec Jérusalem comme capitale des deux États".
- Italie: le statut de Jérusalem doit être "défini dans le cadre d’un processus de paix"
"Jérusalem ville sainte, unique au monde. Son futur doit être défini dans le cadre d’un processus de paix basé sur les deux États, Israël et Palestine", a réagi sur Twitter du chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni.
- Royaume-Uni: "pas d'accord"
"Nous ne sommes pas d’accord avec la décision américaine de transférer son ambassade à Jérusalem et de reconnaître Jérusalem comme la capitale israélienne avant un accord final sur son statut", a déclaré la Première ministre Theresa May
- Allemagne: "pas de soutien"
Le gouvernement allemand "ne soutient pas cette position car le statut de Jérusalem ne peut être négocier que dans le cadre d’une solution de deux Etats", a déclaré la chancelière Angela Merkel.
- Iran: "provocation" et "intifada"
Le ministre des Affaires étrangères iranien a prévenu que la "provocation et une décision insensée de la part des États-Unis (...) va provoquer une nouvelle Intifada et pousser à des comportements plus radicaux, à davantage de colère et de violence..
- Israël salue un "jour historique"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué comme un "jour historique" la décision de Donald Trump. M. Netanyahu a aussi assuré que la décision du président américain ne changerait rien en ce qui concerne les lieux saints des trois grandes religions monothéistes à Jérusalem, affirmant l’engagement israélien à maintenir le "statu quo"." -
Suite & Source