Après
Chantal Jouanno c'est Jacques Toubon qui se prend un missile tactique sous la ceinture.
Le premier tir est pour l'instant anonyme, mais l'info fuitée s'attaquait au salaire de la présidente de la Commission nationale du débat public.
Elle avait eu le tort de prétendre que le Débat Public ne devrait éluder aucune question.
Un salaire démesuré mais une posture qui contrariait fortement les attentes de l'Elysée pour plus de servilité.
Même révélation sur les abus de salaires et rentes cumulés chez
Jacques Toubon, défenseur des droits, mais attaqué frontalement
sur RTL par un journaliste bien renseigné. Le discret Toubon avait sans doute pris des risques depuis son placard doré en osant condamner publiquement l'usage des lanceurs de balles - dites "de défense" - de la police.
Le public n'en retient que
des chiffres certes indécents, mais quel meilleur moyen de balayer ceux dont les propos dérangent ?
L'objectif premier est de sabrer les représentants d'institutions établies qui ne seraient pas dans la ligne officielle.
D'autres fuites opportunes permettront de dézinguer dans l'opinion tous ceux qui pourraient oser critiquer le régime en place.
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