L'hubris suppose aussi de trahir ses propres amis, son entourage, pour parvenir à ses fins.
Macron ne pense plus désormais qu'à sa réélection. Toute sa stratégie depuis le début et bien avant
ne consistait qu'à s'installer pour occuper le poste. Il s'est entouré des arrivistes utiles. Pour l'instant,
l'histoire ne pourra retenir que des réformes avortées, ou reculées devant la pression populaire.
Imaginez Macron capable de remporter un second mandat, dans cette ambiance de la force latente des GJ ?
Sauf à se faire élire de nouveau mais par défaut, avec un score minimal, en parvenant à susciter la haine envers ses opposants.
Il ne suffit pas de prétendre avoir lâché plusieurs milliards d'euros d'avantages, sous un emprunt négatif,
pour calmer tous ceux qui n'ont pratiquement rien perçu concrètement. Au fond, quel changement de société ?
Quelle transformation profonde aura-t-il apporté ? Il est trop tôt pour en juger, mais tous les signaux sociaux lui imposent de se calmer. Alors c'est un système conservateur qui assure la suite au pouvoir. Plus rien ne bouge.
Macron, il aura fini de rêver sa vie sur le strapontin éjectable de la république, une parenthèse dans l'histoire, juste le temps de frimer, et remercier quelques Pdg qui l'avaient arrosé, plus ses collègues de promotion.
Il n'en restera pour les télés, à passer en boucle, que ce fragment où il s'époumone à crier
"C'est pour moi qu'il faut voter !" - A quelques mots près. Et puis quoi ? Le Panthéon pour sépulture ?
Faut pas déconner avec ça, c'est une question de stature, de charisme, et de prestige.. Pour l'instant il n'aura pas fait mieux que Pompidou.
Il lui reste une quarantaine d'années à nous abreuver de ses commentaires sur la politique de ses successeurs si la vie lui accorde un tel délai, et ça je ne peux imaginer de le supporter, d'entendre pendant des décennies sur les medias ses "Yavait Ka-Faudrait Que".