Interview de Paul Hellyer, par la journaliste Paola Harris en février 2006.
Paul Hellyer and Paola Harris - Pt1 Cette traduction là accompagne les trois vidéos du lien ci dessus. Voir sur la page Youtube pour visionner et écouter les 2 autres.
Vidéo #1 Paola Harris: Nous sommes très honorés que le respectable Paul Hellyer ait accepté cette interview avec nous ici pour le magazine Aera 51 car nous avons suivi ses déclarations sur la divulgation lors du Symposium de Toronto. Je voulais lui poser quelques questions car nous sommes nombreux à être curieux, comment peut-il utiliser des termes si impopulaires en politique? Je vais commencer en lui posant la question: Depuis quand vous êtes-vous intéressé au phénomène des ovnis? Étiez-vous curieux de ce qui se passait dans le ciel quand vous travailliez au Ministère de la Défense où étiez-vous curieux étant jeune?
Paul Hellyer: Pas réellement. C'est très récent. J'étais ministre de la défense nationale. J'avais sur mon bureau des rapports classifiés d'observations. Ils indiquaient s'il y avait une explication naturelle ou pas. J'étais trop occupé à l'époque pour m'en inquiéter car j'étais le ministre de l'union de nos forces armées, la marine et l'armée de l'air. C'était sans précédent dans le monde occidental. Robert Mac Namara qui était le secrétaire américain de la défense de l'époque, avait dit que tous les ministres voulaient le faire mais n'en avaient pas eu le courage. C'était une guerre d'accomplir cela. En 1960.
J'étais trop occupé pour être curieux au sujet des ovnis ou d'autres choses.
C'est seulement très récemment, lorsque des amis ont commencé à m'envoyer des choses, et franchement, j'étais habituellement trop occupé pour les lire, au moins je le pensais et je remettais la lecture à plus tard. Je les gardais pour des références futures, et je ... c'est seulement après avoir emmené le livre de Corso, dans mon chalet il y a un an, quand je me suis assis et que je l'ai lu que je m'y suis intéressé, parce que je savais tout de suite que c'était réel. Je me suis dit que c'était un sujet que je voulais approfondir, car c'est important et il y a beaucoup de questions d'ordre politique auxquelles je pense.
Pa: Ce livre, qui vous l'a donné?
H: Je crois que c'est Pierre Jeauneau, Pierre m'a envoyé beaucoup de choses. Il est plutôt judicieux, il sait que je suis débordé et vous regardiez mon bureau, vous savez que c'est vrai.
Pa: Mais vous êtes un activiste, dans de nombreux domaines.
H: C'est exact, oui, nuit et jour. Les gens me demandent ce que je fais maintenant que je suis à la retraite, et je réponds: savez-vous quelle est la différence? je travaille seulement 6 jours par semaine maintenant. C'est plus ou moins vrai. Mais j'ai lu le livre de Corso et je savais qu'il était authentique. Je me suis demandé: Est-ce que quelqu'un serait capable de faire de ça une fiction? Parce que j'avais...je ne lis que quelques livres dans une année. L'année précédente j'ai lu...quand j'étais en vacances. C'était si convaincant que je ne pouvais être sûr à 100%, excepté à la fin où il y avait.. y avait-il une possibilité que ce livre puisse être une fiction? Et la réponse d'après mes conclusions, est non. Car il y a trop de moments, trop d'endroits, trop de noms, et trop de références que je connais en tant qu'ancien ministre de la Défense Nationale que je pourrais reconnaitre comme étant légitimes. Je ne peux pas en écarter l'exactitude. Donc, soudainement, je suis devenu profondément intéressé et profondément inquiet.
Pa: Ok, et je sais aussi, car ça fait partie de l'histoire écrite à votre sujet, que vous avez appelé, je pense un général 4 étoiles des Etats-Unis, pour qu'il confirme ce que le Colonel Corso disait.
H: Bien, je ne peux pas révéler qui il était, ni combien d'étoiles il avait, mais quand je lisais le livre, mon neveu est arrivé me demandant ce que je lisais, je lui ai dit. Il était comme une bonne proportion de la population, un sceptique, et il ne voyait pas d'inconvénient à l' admettre. Il est parti, il n'était là que pour quelques jours et environ 2 semaines plus tard, il m'a appelé. Il m'a dit: "j'ai parlé à mon ami, un général à la retraite et je lui ai parlé de ce livre et il a répondu, je cite: "Chaque mot est vrai, et il y a plus." Fin de citation. Et maintenant, je veux me procurer ce livre."
Pa: Le livre fut un best-seller, une réédition programmée pour le 50ème anniversaire du crash de Roswell.
H: Exact.
Pa: Nous avons des groupes qui croient que Roswell ne s'est jamais produit où le Colonel Corso, dans le livre et dans "Dawn of a New Age", parle d'avoir vu un corps à Fort Riley Kansas en 1947.Donc, ce n'est pas juste son travail au Pentagone mais c'est le fait qu'il ait vu un corps alien, qui est très important. Donc, vous me dites que cela a changé votre façon de penser à beaucoup de choses, vous êtes curieux et vous considérez cela avec sérieux. Est-ce parce que c'est une question de sécurité nationale ou bien vous y attachez de l'importance parce que cela a changé votre vision du monde en tant qu'être humain?
H: Cela m'a rendu très curieux et concerné parce que je comprends les problèmes politiques quand ils me font face. Il y a toutes sortes de problèmes politiques ici. Tout d'abord, venant du Général Twining, Général Nathan Twining a déclaré ces gens "aliens ennemis". Donc, ma première question est: Sont-ils toujours désignés des aliens ennemis? Car s'ils le sont, les forces armées des États-Unis se préparent à les tuer. Puis je me suis posé la question: S'ils commencent à acquérir une technologie supérieure, qu'arrivera t-il? Vont-ils simplement la prendre ou vont-ils réagir? Quelles en seraient les conséquences pour les États-Unis et pour le monde? Je pense que c'est absolument et immensément important.
Et puis bien sûr, d'autres problèmes politiques sont à considérer. Si cette technologie est si habilement merveilleuse, elle a le pouvoir de sauver notre planète de la destruction environnementale. On peut alors s'en tirer de la combustion fossile, et sauver la couche d'ozone, et ralentir la fonte des glaciers et l'élévation du niveau des eaux au niveau mondial et arrêter de perturber les cycles climatiques qui affectent tant de gens et qui en affecte peut-être beaucoup plus qu'on ne veuille bien l'admettre et c'est donc la 2ème raison de l'importance de ces questions. La troisième raison, bien sûr est que cela renforce ce que je sais, que les autorités ne disent pas la vérité sur Roswell, ça, je le sais. J'ai entendu certains d'entre eux, à la TV récemment, où l'on parlait toujours de ballons météo. J'ai entendu des douzaines de personnes dire qu'elles avaient prêté serment de ne pas parler. Attendez un peu ! Laissez-moi rire ! Vous faites prêter serment à des gens pour qu'ils se taisent au sujet de ballons météo?
Pa: Pas logique.
H: Ce n'est pas crédible. Donc, quand on parle de ces sujets, on peut accuser les personnes qui disent que le crash était réel, d'être peu crédibles, mais je dirais que les personnes disant que c'était un ballon sont loin d'être crédibles. Je me suis dit que ce cover-up, car je suis convaincu qu'il y a eu un cover-up systématique, minutieux et très réussi, pendant un demi siècle ou plus. Le cover-up entier, réellement apporte du crédit à la théorie de Lewis Lapham, celle des 2 gouvernements. Je pense que vous connaissez.
Pa: Le "Shadow government" et le vrai.
H: Il les appelle le vrai et le provisionnel. Le permanent et le provisionnel. Il dit que le gouvernement des États-unis, le permanent, est celui des 500 fortunes, et les cabinets d'avocats les plus cotés de Washington qui traitent la partie légale de leurs affaires et les sociétés de relations publiques les plus grandes qui s'occupent de leurs relations publiques ou plutôt de leur propagande si vous préférez sourire un peu là dessus, et les plus hauts fonctionnaires, à la fois militaires et civils. Ils dirigent les États-Unis.