Le B2 version MKX (non officielle) pourrait mettre en jeu la MHD (magétohydrodynamique) et/ou l'électrostatique dans le but de réduire au minimum l'écoulement de l'appareil à travers l'atmosphère, ce qui lui permettrait d'atteindre de hautes vitesses.
Attention, l'effet Biefield-Brown, qui permet aux "lifters" de s'élever (les petits machins en papier d'aluminium avec un fil THT à la patte), n'a rien à voir avec une quelconque technologie d'antigravité. Cet effet, qui n'a rien de magique, est tout simplement la mise en mouvement rapide de l'air sous l'effet d'une haute tension, ce qui s'explique très bien par la physique classique, et depuis fort longtemps.
Excusez-moi de jouer les rabats-joie, mais le terme "Antigravité" désigne quelque chose de bien précis :
Il s'agit de produire artificiellement un véritable champ de gravité, que l'on va utiliser pour plusieurs choses :
1 - sustenter l'appareil (en mettant ce champ en opposition avec le champ naturel de pesanteur de l'astre près duquel on évolue)
2 - accélérer l'appareil dans une direction
3 - protéger les occupants de l'effet de fortes accélérations (en émettant un champ local à l'intérieur de l'appareil
4 - protéger l'appareil des particules à haute énergie, en les repoussant. Eventuellement le protéger de collisions avec d'autres objets plus gros, notamment des armes balistiques ou utilisant un faisceau de particules, ou encore des faisceaux d'ondes électromagétiques.
5 - communiquer en modulant le champ de gravité émis.
6 - capturer des objets en les attirant vers l'appareil
7 - manipuler la matière à distance, ce à travers n'importe quel blindage. Cette manipulation pouvant être une neutralisation ou une destruction d'objets ou d'entités biologiques, donc une arme extrêmement puissante, polyvalente, mais aussi propre (contrairement à l'arme nucléaire).
8 - Permettre l'auto-assemblage dans une foule de configurations possibles des composants d'un appareil - ou de plusieurs appareils.
9 - produire une énergie électrique illimitée, en partie réutilisée pour alimenter le système de production d'antigravité.
Il est totalement faux d'affirmer que "des charges électrostatiques de haut voltage peuvent réduire le poids des objets."
Vous pouvez appliquer d'énormes charges électrostatiques sur la matière de votre choix, en vous aidant des plus gros générateurs électrostatiques jamais construits, vous n'en modifierez ni la masse, ni le poids.
Il n'existe aucun principe "électrogravitique", cela est un pur mythe.
En revanche, il existe bien en ce moment même des gens qui font des recherches sur la production de véritables champs de gravité artificiels. Ils s'appellent Poher en France et Podkletnov en Russie. Ailleurs, je n'en sais rien, mais je me doute bien que c'est également le cas aux Etats-Unis, du moins à titre expérimental.
Poher utilise un supraconducteur à haute température critique, possédant un gradient de supraconduction particulier, et le soumet à un fort champ électrique (et non pas électrostatique : ce n'est pas la même chose). Il en résulte une très forte autopropulsion du supraconducteur (plusieurs tonnes de poussée pour un élément de 23 grammes). Dans l'autre sens, un véritable champ de gravité est émis, quoique celui-ci soit très faible. Il est néanmoins détectable, et il est capable de traverser n'importe quelle matière sans perdre son intensité, mais aussi capable d'accélérer la matière à distance, et c'est d'ailleurs en utilisant ce principe qu'il est possible de le détecter.
Quant à Podkletnov, aux dernières nouvelles il aurait travaillé à Moscou, financé par le gouvernement russe, et aurait réussi à produire le même faisceau, mais beaucoup plus puissant, au point de percer le mur de son laboratoire, ce en utilisant le même principe physique (la forte accélération d'électrons placés au sein d'un fort champ électrique), mais avec un dispositif expérimental bien plus gros, complexe et coûteux, mettant en jeu une énergie électrique très importante . C'est Poher lui-même qui relate ces faits, je n'invente rien moi-même.