
Commentaire de Jean-Pierre TROADEC
Un cas d'école en socio-psychologie[justify]J'ai connu Pierre Monnet en 1975, avant qu'il n'édite son livre "
Les extraterrestres m'ont dit". A l'époque il était président de l'association le GREPO, Groupement de recherche et d'étude du phénomène ovni. En dehors de Roger Lorthioir, l'ayant rencontré un peu avant, j'ai été le premier enquêteur à tenter de comprendre son histoire, en enquêtant sur son récit durant 3 ans.
Durant cette période je l'ai côtoyé toutes les semaines, le suivant dans ces activités associatives, amicales et familiales. Son histoire était récitée sans faille, il revenait toujours sur les mêmes précisions. J'ai publié en 1977 un rapport "le cas Monnet", avec l'aide de l'un de mes amis René F. (qui se reconnaîtra), militaire d'active à l'époque dans l'armée de l'air. Plus tard j'ai synthétisé cette enquête dans l'ouvrage collectif "
Ovni le mystère subsiste", aux éditions des Confins. J'aborde le cas sous l'angle de la socio-psychologie.
Son récit constitue pour moi un formidable témoignage des années 50, dans la période des récits des contactés américains du type de ceux de George Adamski. Bien entendu il n'y a aucune preuve de son récit. Je dirai qu'il s'agit d'une histoire où une part de la vie du témoin se mêle aux récits de science-fiction de l'époque.
Je suis retourné sur les lieux de sa rencontre du IV éme type, avec lui en 1976. Les lieux avaient changé, mais on reconnaissait la topographie. Pierre Monnet décrivait sur place les faits comme s'ils s'étaient passé la veille. Éléments troublants, que je n'ai jamais révélé, c'est qu'un témoin, quelques années plus tard, à quelques kms de là, a vu le même objet ! Il ne connaissait pas Pierre Monnet !
Ces histoires de contact sont à la frange de la psychologie et n'entrent pas dans l'étude officielle du phénomène. On peut les appréhender, je pense, par l'analyse psychologique et la psychanalyse. Ces récits sont riches en symboles et Carl Gustav Jung y avait détecté les fondements des archétypes (On peut définir un archétype comme un point de vue analogique sur une réalité sensible, susceptible d'intégrer la totalité des points de vue qu'on peut en avoir).
Dans les années à venir je crois que ces récits fantastiques seront étudiés par des sociologues, comme le reflet d'une part des préoccupations, des peurs et des attentes de l'homme du XXI éme siècle.[/justify]